Le tapis volant, un bol d'oxygène pour les bouts de choux

Ghada Choucri Mercredi 09 Septembre 2020-13:09:29 Jeunesse
Le tapis volant, un bol d'oxygène pour les bouts de choux
Le tapis volant, un bol d'oxygène pour les bouts de choux

L’écriture est un moyen d'expression fort et profond à la fois, notamment à l'âge de l'enfance et de l'adolescence. A cet âge, écrire forme l'esprit et forge la personnalité, mais aussi permet au jeune auteur de s'exprimer librement.  

Le tapis volant est une initiative qui s'inscrit dans ce cadre. Chaque année, les organisateurs de l'initiative invitent les enfants en Egypte et dans le monde arabe à écrire leurs idées, leurs sentiments et tout ce qu'ils veulent dire. Toutefois, les organisateurs ont bien voulu garder cette touche de liberté, en laissant aux jeunes participants la liberté de choisir la forme qui leur plaît que ce soit une nouvelle, un conte, un récit ou autres, il n'y a pas place pour les restrictions, la liberté est totale.  

Cette initiative a été lancée par la maison d'édition Zein. L'idée du tapis volant est celle du directeur de publication à Zein, Dr Rami Abdel Baki, qui est également membre de l'Union des écrivains en Egypte.  

2020, était une année hors du commun pour tout le monde, malgré cela, l'initiative a lancé dernièrement sa 4éme édition, invitant les jeunes de l'âge de 5 ans à 14 ans, d'envoyer leurs créations. A noter que la date limite de remise des œuvres a été prolongée jusqu'au 15 septembre, vue la situation actuelle.  

Plus tard, les organisateurs prépareront ces œuvres pour être publiées dans un recueil. La date de publication est fixe, lors de la Foire Internationale du livre. Les jeunes auteurs assisteront à une séance de dédicaces à la Foire et seront honorés et salués pour leurs efforts.  

Elle a tout juste quatre ans, mais les fruits de cette belle initiative commencent à murir. Adam Ahmed Sami, un jeune qui avait participé à la deuxième édition, a réussi cette année a publier son premier roman, pour devenir le plus jeune écrivain. « Le revenant de l'enfer », tel est le titre du premier roman d'Adam.  

Un succès qui marque fort Dr Rami, qui a été attaqué au début de l’initiative, une majorité de collègues estimant que celle-ci serait vouée à l'échec. L'initiative a survécu 4 ans, et Dr Rami a reçu environ 150 manuscrits des enfants non seulement d'Egypte mais aussi de nombreux pays arabes comme la Jordanie, l'Arabie Saoudite, le Mali, la Palestine et autres.  

La liberté donnée aux enfants ne se limite pas uniquement à la forme du récit, mais aussi a la langue dans la quelle il est écrit. Les enfants peuvent écrire en arabe, en anglais ou encore en français.  

Il semblerait que cette question de liberté plaise vraiment aux enfants, puisque lors de la quatrième édition, Dr Rami avait reçu jusqu'à la fin d'août environ 180 manuscrits, qui seront révisés et les organisateurs sélectionneront les meilleures pour être publiés.  

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